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L'histoire du Château de La Côte
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Découvrez l'histoire du Château de La Côte, du XVe siècle à nos jours... Une histoire du bien vivre où il fait bon se ressourcer, une invitation à remonter le temps et traverser les siècles...
D’un manoir fortifié à un château Renaissance…
« La situation topographique du Château de la Cote ne laisse aucun doute sur ses origines. Très tôt, une motte castrale est transformée en maison forte puis en manoir avec remparts formant quadrilatère au XVème siècle par le seigneur Arnald de Laudibus, originaire du Béarn et de l’Armagnac. En 1498 un acte atteste la chapelle castrale » (P. Mazière)
Le manoir fortifié traverse la Guerre de Cent Ans, s’installe pendant la Renaissance sous l’aile protectrice du château de Bourdeilles dont il dépend. Un cartouche peint par les peintres de Fontainebleau dans le salon doré en témoigne. La famille Du Lau conservera pendant près de quatre siècles les terres et le château de La Coste.
En 1738 naitra au château de La Côte le futur archevêque d’Arles qui tombera sous les piques des fédérés de la Révolution aux Carmes en 1792 et sera béatifié par le Pape Pie XI en 1926.
Un château "oublié" qui croule sous le poids des âges…
En1847 le chateau est délabré, quasi laissé à l’abandon par ses héritiers parisiens. Un état des lieux dressé alors ne laisse aucun doute sur le sort qui lui est réservé : il sera vendu.
En 1867 le marquis du Lau vend le domaine de 600 hectares à l’honorable famille Déthan qui entreprend la restauration du château et des bâtiments agricoles à grand frais.
Le château Renaissance fait alors place à une vaste demeure remaniée et rajeunie : suppression des remparts et de la cour fermée, larges ouvertures avec fenêtres à meneaux vers le sud et l’est, grand escalier ouvrant sur une cour ensoleillée.
Vers un renouveau…
Dès 1868, Jean Edouard Dethan, ancien négociant féru d’agriculture, se lance dans la modernisation de l’exploitation agricole et plante pins et vignes.Il décède en 1869 sans voir le résultat de ses efforts de modernisation. Son fils Georges a 9 ans. Il reprendra le flambeau et exposera son oeuvre à l’Exposition Universelle de Paris de 1900. Le jury parisien le distinguera et lui attribuera la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur. Après sa mort en 1942, les héritiers décident de se séparer des terres et du château.
En 1956 le domaine est racheté par Michel et Régine Guillaume, qui au décours de leur voyage de noces tombent sous le charme de la demeure perdue dans la campagne périgourdine. Tout est à faire ou à refaire, des bâtiments aux toitures.
Pendant vingt ans sous la férule avisée de M.Guillaume, ingénieur ITPA, originaire des grandes plaines de Champagne, la propriété reprendra sa vocation d’agriculture et d’élevage : mais les temps changent....
Le château devient un bel hôtel restaurant...
Le château est transformé en hôtel restaurant en 1989 : ce qui était une noble maison devient alors une demeure accueillante, dotée de quatorze chambres et suites.
Les propriétaires actuels, Michel et Olivier Guillaume, ont à cœur d’offrir aujourd’hui à leurs visiteurs le charme et le raffinement des vieilles demeures françaises conjugués au confort moderne.
Catherine LAURENT
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